BIOGRAPHIE NUTTEA
Nuttea, de son vrai nom Olivier Lara, né le 26 décembre 1968 en Guadeloupe, arrivé en France à Paris à l’âge de six ans.
Il a débuté à la fin des années 1980 avec le sound system High Fight International, qui regroupait à l’époque Polino (selector),
TipTop (operator) et comme DJ et chanteurs : Tonton David, Féfé Typical et Don Lickshot.
En 1992, il apparait sur la compilation Rapatitude, ou il envoie « Un Deejay Parmi Des Millions De Deejays »,
et commence à se faire un nom.
En 1993, il sort l’album « Paris Kingston Paris« , il enregistre en Jamaïque, avec la collaboration du duo de producteurs Steely & Cleavie.
Cette même année il rencontre le groupe de hip/hop, IAM, avec qui il enregistre « la 25ème image ».
Il enchaine les concerts et les sound system et en 1995, il sort un maxi 4 titres intitulé « Volume 1« . Avec un de ses plus gros hit
« la compétition« , un maxi dans la pure vibes jamaïcaine.
En 1997, il enchaine avec l’album « Retour aux sources » un album qui comporte pas mal de bons morceaux comme la reprise de Bob Marley
« Natural Mystic » avec en featuring Richie Stephens, ou encore les titres « Envie musicale de tuer« , ou encore « la weed brule, Agitateur et bien sûre
le titre « Retour aux sources » et il y incorpore aussi des titres en Anglais comme « Who dem a try fi » test avec le talentueux jamaicain
General Degree, ou encore « I don’t want to see you cry« . Et un gros feat avec Daddy Mory & Akhenton « Alerte« .
Un gros album dans le pure esprit ragga, sans concession.
C’est aussi qu’en 1997 sort un des meilleurs albums de hip/hop français, « l’école du micro d’argent » du groupe IAM. Un album on peut retrouver
le titre « Un cri court dans la nuit » en featuring avec Nuttea. Encore un gros hit.
Mais la machine à hit ne s’arrête pas là et va sortir la pépite que tout le monde connait.
En 2000, il apparait sur l’ost du film Taxi 2 avec le titre « Millénaire » ou le groupe IAM à formé le collectif « One Shot« , dont fait parti Nuttea, mais aussi
Faf Larage, Jalane, Disiz, Taïro, et Vasquez Lusi entre autre. Il collabore pour la bande son du film.
Ensuite il sort l’album qui va rencontrer un succès fou dans l’hexagone, « Un signe du temps » avec son plus gros hit « Elle te rend dingue« ,
un titre qui passera, au total, vingt-trois semaines dans le Top 50 et vendu à 700 000 exemplaires.
Comme a son habitude, ses albums regorge de très bon morceaux comme: « Haine« , les hits « Unité« , ainsi que « Elle dansent« , « encore », « une tombe à fleurir«
ou encore un remix du titre que l’on peut retrouvé sur l’ost de Taxi « Millénaire » avec en feat Tairo. Un album qui le propulse en tête des charts
et prouve qu’il faut compter sur lui dans l’avenir.
On peut le voir et l’entendre partout, à la télé, à la radio, ses clips passent en boucle sur les chaines musical, il enchaine les concerts
dans toute la France, son succès est indiscutable. Il a atteint les sommets sans édulcoré son style, il reste dans la ligné des artistes reggae/dancehall
international. Des morceaux engagés avec des titres plus léger pour faire danser les booty sur les dancefloor.
En 2004, il sort l’album « Urban Voodoo » produit par Handel Tucker. Un album ragga/hip-hop avec des titres comme « Retour sur les ondes« , « Partout ou j’irai« ,
la grosse bombe « Encore là » ou encore le titre pure dancehall « We are One » en feat avec Tiwony & Féfé Typical. Un bon album dans la ligné artistique
qu »il s’est fixé, du bon reggae dancehall à la française, mais il ne rencontre pas le même succès que son précédent opus. Certainement trop dancehall pour
le publique français. Mais ces titres tournent régulièrement dans les sound system aux 4 coins de la France.
Après avoir quitter sa maison de disque, il prend un peu de recule sur sa vie d’artiste et s’occupe de lui et de sa famille après des années de travail
sans relâche. Il passe du bon hors des studio et des scènes, il en est même un peu dégouté.
Puis il reprend les sound system et la flamme revient, là ou il a commençait, au plus proche des massives et des personnes qui comprenne le reggae music.
Ses ambitions musicales reviennent et il veut produire un gros album bien lourd, et pas un album low coast, mais sans maison de disque c’est plus compliqué.
Il enchaine les sound system pour financer ce nouvel opus.
C’est alors 9 ans après la sortie de son dernière album que sort « Mister reggae music » enregistré à New-York, non pas pour se la jouer star mais surtout que
c’était beaucoup moins chère qu’en France. Après 2 semaines intense, les morceaux sont enregistré puis l’album sort en 2013.
On y retrouve des titres comme « Les pompes funèbres » en feat avec IAM, les potos de longue date, le très bon titre « Héros« , ou encore un titre avec une
des têtes d’affiche de la nouvelle école BALIK de Danakil, « Gardien du temple« . Un titre pure dancehall « Dead in yah » et un de ses titres que je préfère
« Hexagone » une pure tune reggae engagé, fidèle encore et toujours a son style.
Cela fait une dizaine d’année qu’il n’a pas sortit d’album mais c’est pas pour ça qu’il ne fait rien. On peut le voir déjà régulièrement en sound system
partout en France, à plus de 50 ans c’est ce qu’il le fait encore vibrer.
Et on a pût le voir dans plusieurs production tel que le Angel riddim avec une nouvelle version de « Hexagone« , on peut le voir sur l’album qui
accompagnait l’ouvrage « Génération H » et quelques années après avec le titre « High On The Mary Jane« .
On le trouve aussi sur le riddim de Skrilex « Make it bun » avec « Bada Dan Dem« , aux côté de Keefaz sur le riddim « STOP THAT SOUND » avec le titre « FUMES LES« .
Et dernièrement on le retrouve avec les super star jamaïcaine Beenie man & King Kong pour le titre « Dangerous« .
Nuttea est un artiste fidèle aux racines du reggae, les strasses et les palliettes très peu pour lui, ce qu’il aime depuis toutes ces années, c’est l’énergie et
la proximité avec le publique qu’offre les sound systems. Il aime la musique et la musique lui rend bien, il a toujours fait ce qu’il aimait et il
continue encore aujourd’hui. En arpentant les petites salles et les productions sur les riddims du moment, comme pourrait le faire des artistes
jamaïcain.