Biographie big red
Stéphane Joachim aka Big Red, fondateur avec Daddy Mory de Raggasonic « RMS STORY 4« . Il a tout comme son compère
une carrière solo bien plus riche qu’avec Raggasonic.
Voici le récit de sa carrière.
Ses débuts :
De 1987 à 1990, il fait partit du groupe de hip-hop « Rapsonic » sous le blaze « Steph Def Think » au côtés de Cool MC, Doc Phil,
& Crazy B, puis par la suite par DJ JUAN & FASTER JAY.
Pionnier du rap dans l’hexagone, c’est le 1er groupe a signé dans une major, chez Tréma, « Vas y met la dose » est
enregistré, un maxi 45tours.
Le groupe connait son petit succès et passe même à l’émission de CANAL + « NUL PAR AILLEURS » et font la 1er partie du groupe
ASSASSIN à la Cigale.
Un nouveau concept en tête :
Steph Def Think devient Big Red et crée Raggasonic officielement en 1990, après quelques test avec d’autre MC c’est avec Daddy Mory
qui faisait partit de « DROP THE LYRICS » (RMSEP5) avec qui le concept prend forme.
Ils squattent les scènes du Sound Jata Sound System et font leurs armes en sound, au plus prêt du public.
L’accomplissement :
Deux albums sortent qui seront des grands succès et Raggasonic devient un monstre du reggae français, les deux albums se vendent
à plus de 200 000 copies et un titre pour le bo du film DIDIER réalisé par Alain Chabat.
Après quelques tensions dans le groupe, ils se séparent et commence sa carrière solo.
Il trace sa route :
Il sort son premier album en 1999, Big Redemption. Une véritable claque musicale, un mix de dancehall de hip hop, d’un toast bien
carré et original. Son style musical prend forme.
L’album commence avec une instru envoutante, avec un Big Reg aiguisé comme une lame sur le morceau Red-Emption. On retrouve aussi le titre
« Deenastyle » un titre très énergique. Un titre très hip-hop américain avec « Freeze« . « Bimbo » un bon titre qui parle des femmes faciles.
Le légendaire « Je prends le mic » dans le pure Big red original style. Et quelques combinaisons avec Rocca, Arsenik, et Miss Slade sur une bonne instru Roots.
En 2000 on le retrouve aux côtés du groupe bien trop méconnu Soundkail composé de Dragon Davy & Artikal Mehdi avec la tune « Tant d’ennemie« .
En 2001, il apparait sur l’album « HEXAGONE 2001« , un album très urbain en hommage à Renaud, l’artiste rebelle qui n’a jamais maché ses mots. Sur cet album, Big Red
et aux côtés de Sain Supa Crew, Rocca, La Brigade, Expression Direkt, et beaucoup d’autres. Il apparait sur pas mal de feat notament avec Rocca « Sans Pitié » ou avec sur le remix de B.O.S.S. de « Pour que ça sonne funk » sur le double album LE CLASH.
Puis enchaine par son 2ème album « Redsistance« , il revient avec un album reggae/dancehall/hiphop avec de très bon riddims et instru, l’album commence
par un bon titre ragga Hip Hop ou on peut le voir aux côtés de Crazy B avec le titre « Funky beat« . Redvolution sur un bon riddim de Maximum sound « INTERCOM« .
Un très bon titre « Race Urbaine« . Le très bon titre roots « Naîma« . Une fat combinaison avec le Jamaician RED RAT, avec la bombe « Big Red & Red Rat » toujours
Maximum Sound aux manettes. La tuerie « Ecoute ça« , un album qui affirme son style et il continué à exporter sa vibe sur d’autre style que le ragga pure et dure.
C’est ainsi qu’on le retrouve avec L’ESPRIT DU CLAN, un groupe de métal bien nerveux avec un son bien lourd avec le titre « On rase pas les murs » et un titre bien plus calme avec « Smokaz« , qui conclue l’abum « Chapter one » de L’ESPRIT DU CLAN. Une combinaison vraiment a contre conrant des ses différentes collaboration
et c’est ce qu’il aime, exporter sa vibe ragga sur d’autres styles musicaux.
Il continue les sounds systèm et les feat notamment aux côtés de ROCCA, PASSI, DJ MAZE, et se pose pour sortir l’album « Raggamuffin culture » en 2005.
Retour aux sources :
Raggamufin culture regorge de featuring sur des riddims bien reggae/dancehall, un featuring avec Sasha « Hot Gal » un dancehall assez smooth,
une pure tune reggae feat Anthony B « Dangerous ». Un feat avec « DJ MUGGS & Sen Dog » du groupe de hip hop américain « Cypress Hill » avec le titre « Smokaz roule« . D’autres feat avec Danny English ,Big Ali et bien d’autres et bien sûre quelques titres en solo.
Un album plus calme et plus posé que ses précédents production.
L’année qui suis entre deux sound system, il enchaine de nouveau les featuring pour exporter sa vibes sur d’autres styles.
Notamment avec K2Rhym avec « D.C. Style«
La bombe lyrical sur la compilation interdit en radio avec le titre « Tueur né« .
En 2006 il apparait sur le chapitre 3 de l’esprit du clan avec « un message de paix« , un titre lourd et puissant.
Et se joint à DJ Vadim pour un remix bien hip hop de KILL KILL KILL.
En 2008 avec le titre « Youthstar » avec Vocabularious un gros hip hop electro bien lourd.
Cette même année sort le Wicked best of, un double album regroupant bien sûre c’est plus grosses tunes.
En 2009 voit le jour d’un test pressing, une serie de 5 45t (ep1 raisonne,ep2 Inactif, ep3 Quoi ! qu’est ce tu veux ?
ep4 ecoute ça, et l’ep 5 avec smokaz) accompagné des instru et de quelques titres a lui en face b.
Et sors un gros album Hip-hop/electro – BIG RED 9JARED -FTW. Toujours à la recherche de translation du ragga sur d’autres styles.
Un album qui ne va pas rester dans les annales.
Après ce projet, il reforme Raggasonic aux côtés de son vieux compaires Daddy Mory, 2 ans de tournée et un album en 2013.
Il rencontre Biga Ranx et ça match direct, ils sont sur les mêmes vibes et ils enregistre le tritre « SEXY«
Il revient en 2016 avec son album Vapor, un album frais entièrement produit par Biga Ranx et son équipe.
Il ouvre l’album avec un remix spatial et envoutant de « Kill kill kill« .
Un pure reggae digital à l’ancienne, on reconnait bien la patte du crew Biga ranx aves le titre « MC ».
Une véritable lyrical machine sur le titre « Vapor« . Ou encore un titre « Nike » dénonçant la mode et les produits de consommations soit disant exclusifs.
Un album bien plus calme que les autres avec des rythmes plus lent et spirituel.
En 2017, Raggasonic devait se retrouver pour un nouvel album, mais rien est arrivé, que s’est il passé ???
Il revient en 2020, la pire année pour sortir un album, l’opus s’apelle Smokaz, dans la ligné du précédent. Toujours Biga Ranx et son crew à la production, l’album est plutôt mou, j’ai du mal avec la vibes de cette album.
Aujourd’hui il a signé chez Baco records et à sortit le titre « Nous sommes » un tritre bien Roots, bien trop rare chez lui.
Un album doit être en préparation pour bientôt.
Tout au long des ses projets, son but est d’expérimenter des choses, mélanger les styles et être là ou on l’attends pas,
parfois des choix surprenants et d’autres dans le pure esprit de Raggasonic, un contraste déconcertant, difficile parfois de le suivre.